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Retour projet 2013


By solidago - Posted on 06 septembre 2013

Une goutte d'eau pour Morarano et Farafasina

  Cette année, l'association humanitaire de l'ESTP HILAP en partenariat avec l'association SOLIDAGO a envoyé 9 étudiants  en mission de solidarité internationale à Madagascar.Parmi ces participants, on trouvera 6 étudiants de l'ESTP, 2 étudiant de l'EPF et 2 étudiantes en médecines à Paris Descartes : cette diversité permettant de former des équipes aux compétences diversifiées et complémentaires.

Objectif de la mission

  La mission 2012-2013 à pour objectif principal la réduction des risques sanitaires liés à l'eau dans deux villages Malgaches situés en brousse: Morarano et Farafasina. 3 axes principaux ont donc été dégagé:

  • faciliter l'accès à une eau relativement saine par le biais de la construction d'une adduction hydraulique au sein du village.
  • Améliorer les conditions d'hygiènes dans le village via la constructions de latrines.
  • sensibiliser la population locale aux règles d'hygiène élémentaires en animant des réunions au sein du village.

SEM notre partenaire locale

  Créée en 1995, Solidarité Entraide Madagascar est une association à but non lucratif dont l'objectif est de promouvoir et de soutenir le développement rural sur la cote Est de Madagascar. L'activité de SEM peut être décomposé selon trois axes:

  • Eau et assainissement :facilitation de l'accès à l'eau potable, assainissement des villages et prévention.
  • environnement: lutte contre la déforestation et renforcement de l'économie locale.
  • électrification rurale: électrification hydraulique des villages.

L'association SEM a été notre interlocuteur principal durant l'année (réunion Skype, rencontre d'un des membres travaillant au siège de Strasbourg),permettant ainsi une préparation de la mission du côté français comme du côté malgache. Sur place, elle nous à logé et encadré en nous faisant accompagner par des animateurs malgaches.

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Formations de préparation

Avant de partir cet été, l'ensemble des membres du projet à été incité à suivre des formations portant sur la solidarité internationales ainsi que sur les diverses problématiques liées à l'eau,
formations notamment proposées par les réseaux Étudiants et Développement et SENS (Starting Block). Ces événements nous ont permis  de rencontrer des professionnels travaillant dans les domaines de la solidarité internationale ainsi que des étudiants s’investissant dans d'autres missions. Nous avons ainsi pu faire évoluer notre projet et mieux nous préparer au "choc culturel" qui nous attendait.

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 Trajet jusqu'au village

  Nous décollons le 1 juillet depuis l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle pour un trajet de 12h de vol et 12h d'escale dans l'aéroport de Naerobi au Kenya. Arrivé à l'aéroport d'Antananarivo,nous sommes pris en charge par Maud,membre de SEM qui nous accompagne en "taxibrousse" jusqu'à la ville Mananjuary ou se trouve la base de SEM.

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Nous passons 3 jours au sein de la base ou nous faisons connaissance des membres de l'association et des animateurs qui nous accompagneront en brousse. Nous assistons à des briefings et des formations visant à préparer les futurs travaux dans le village. Une journée est consacrée à l'achat du matériel nécessaire à la vie sur place et aux travaux.

 

verger du pôle environnement de SEM
verger du pôle environnement de SEM

Nous quittons Mananjuary le 6 juillet accompagnés des animateurs Jimy, Rosen, Noël et Charles. Nous remontons les canaux bordant la cote Est de Madagascar à l'aide d'embarcations appelés "canot[e]". Suite à une panne de moteur, nous arrivons le 8 juillet au village de Morarano après avoir rendu une visite de courtoisie au maire de la commune à Sahavato.

canot
canot

La vie au village

Nous logeons dans une maison en semi dure et dormons sur des matelas, le village ne possède  cependant ni eau courante ni électricité. SEM a engagé Amélie,une malgache pour cuisiner. Nous passons certaines soirées en compagnie des animateurs et du président du village ,Michel.

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La boite de captage

  Le système d'adduction hydraulique adopté est un système gravitaire utilisant la différence d'altitude et donc de pression pour acheminer l'eau: ce système ne nécessitant pas de pompe, il est moins fragile et plus facile à entretenir. La source exploitée se trouve à environs 800 mètres du village (plusieurs dizaine de mètre de dénivelé) et possède un faible débit (1.5 L/minute) : les villageois lui préfère la rivière qui est plus facile d'accès bien qu'elle ne soit pas potable et qu'elle contienne des parasites tel que la Bilharziose.

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La construction de la boite de captage aura duré 5 jours. Nous travaillons avec des villageois et 4 ouvriers professionnels malgache et participons à l'ensemble des taches (mis à part les finitions), depuis le creusage du trou pour les fondations jusqu'au décoffrage en passant par l'assemblage du coffre et de l'armature du béton armé.

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Le réservoir

  Le réservoir situé en amont du village possède une contenance de 10 mètre cube : volume calculé sur la base d'une population de 180 villageois consommant 2 repas et prenant une douche par jour.

  Les travaux auront duré environs 10 jours en commençant par les terrassement représentant 20 mètre cube de terre à déblayer à la pelle (ou a la main). Ceci fait, nous remontons des pierres depuis la rivière afin de mettre en place les fondations.

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Une fois le béton de propreté coulé, nous participons à la construction du coffre et de l'armature du béton armé.

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Enfin, tandis que les villageois terminent de consolider le coffre, nous apportons le gravier et les sacs de ciment avant d'aider à gâcher le béton.

réservoir fini
réservoir fini

 

Les bornes fontaines

  Quatre bornes fontaines auront été construite à différents points du village. Leurs construction s'étalant sur 3 jours (fondation, coffrage, décoffrage) mais ne prenant que trois heure journalières.

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A ces quatre bornes s'ajoute une borne fontaine scolaire situé à côté de l'école.

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Les tranchées

  Le creusage de l'ensemble des tranchés (boite de captage/réservoir ; réservoir/bornes fontaines) n'aura pris que 3 jours, l'ensemble des villageois participant à l'ouvrage. Elles représentent environs 1.5 km de creusage de 20 cm de largeur sur 30 cm de profondeur.

 

Les latrines

L'association SEM vend (à des prix peu élevés) des dalles pour latrines à des villageois désireux de se construire des "toilettes".

De notre côté, nous construisons avec les ouvriers les latrines scolaires destinées aux élèves (deux cabines jumelles possédant un réservoir commun d'environs 10 mètres cubes ).

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Prévention

  Les actions de prévention sont réalisées par les deux élèves de médecine participant aux réunions de sensibilisation au sein du village. Chaque matin, accompagnées de Noël, elle rendent visite aux villageois dans leurs cases afin de les  sensibiliser personnellement et de recueillir leur opinion sur l'hygiène élémentaire ainsi que sur la prévention.

Dans le cadre de leurs stage, elle s’apprêtent à remettre un rapport de réévaluation des outils de sensibilisation au règles d'hygiènes élémentaires à leurs université.

Fin du chantier et cérémonie de réception

  Une fois l'ensemble des travaux terminés, une réunion est organisé afin de célébrer la fin du chantier. Un technicien à été formé pour l'entretient des nouvelles installation et une boite à outils à été vendu au village.

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A la fin de la réunion, le président du village nous offre des boissons ainsi qu'un coq (feu Maximus), en guis de remerciement.

Maximus
Maximus

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REMERCIEMENTS

  Nous tenons à remercier les entreprise Bouygues Bâtiment, Egis International, Nuvia, Sites, Max Perles et Eiffage pour leurs participation et leurs investissement dans les différents projets d'HILAP.

Nous remercions aussi chaleureusement le conseil général des Hauts de Seine (Initiatives Jeunes solidaires), le CRIJ de Cachan, le conseil régional d'Ile de France (Aramis), le FSDIE de l'université Paris V,  l'entreprise SAFIER ainsi que tous les particuliers nous ayant aidé, pour leurs générosité .

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